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 Maîtrise de la profondeur de champ | La profondeur de champ est intimement liée à la taille du capteur. Plus ce dernier est petit, plus la profondeur de champ sera grande. Théoriquement, cela rend difficile l'obtention de beaux fonds flous sur les compacts et bridges à petit capteur. Le HS10 offrait peu de latitudes à la gestion de la profondeur de champs. Néanmoins, en jouant du zoom, on pouvait réussir quelques jolis bokeh. Le capteur du HS20 étant un peu plus grand, il devrait, en théorie, offrir une meilleure maîtrise de la profondeur de champ.
Pour ce test j'ai visé une cible située à 35cm du fond. J'ai shooté à plusieurs focales en déplaçant le HS20 quand c'était nécessaire pour obtenir la mise au point.
- Mode : A
- Format d'image : JPEG
- Qualité d'image : Fine
- Sensibilité : 100 ISO
- Balance des blancs : Fin
- Couleur : Hautes
- Ton : Standard
- Détails : Fort
- Réduction du bruit : Bas
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24mm | | Distance HS20/objet visé : 30cm |
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80mm | | Distance HS20/objet visé : 30cm |
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180mm | | Distance HS20/objet visé : 30cm |
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240mm | | Distance HS20/objet visé : 70cm |
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720mm | | Distance HS20/objet visé : 150cm |
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Conclusion :
La fermeture du diaphragme a une incidence visible sur la profondeur de champ. Le HS20 semble offrir une légère mais réelle maîtrise de celle-ci. |
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Bokeh | Le bokeh définit la structure du flou obtenu en arrière plan. Un joli bokeh est bien rond avec une transition franche de la zone netteté. Son aspect est lié au nombre de lamelles du diaphragme. A priori (à l'oeil en fait) le HS20 dispose d'un diaphragme 6 lamelles, ce qui devrait donner un bokeh plutôt hexagonal.
Les images sont des zooms 100% issus du précédent test de profondeur de champ.
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24mm | | Distance HS20/objet visé : 30cm |
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80mm | | Distance HS20/objet visé : 30cm |
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180mm | | Distance HS20/objet visé : 30cm |
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240mm | | Distance HS20/objet visé : 70cm |
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720mm | | Distance HS20/objet visé : 150cm |
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Conclusion :
Excepté à 80mm où on distingue l'aspect hexagonal du bokeh, on obtient la plupart du temps un "brouillard" coloré. Le bokeh n'est certainement pas aussi beau que sur un reflex équipé d'une focale lumineuse mais il est suffisamment diffus pour effacer sensiblement le fond. Il faut garder à l'esprit que le fond est relativement proche du sujet sur cet exemple. L'effet n'en sera que plus important si le fond est éloigné du sujet. Il ne faut pas hésiter à rester sur de grandes ouvertures et à jouer du zoom. |
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 Mode Mise au point Pro
| Le mode Mise au point Pro est un des modes avancés du HS20EXR. Il a pour principale fonction de palier à la grande profondeur de champ due au petit capteur en floutant l'arrière plan d'un sujet. Pour y arriver, le HS20 va prendre plusieurs photos en décalant la MAP puis fusionner ces clichés en une seule image. 3 niveaux sont paramétrables afin de "dosé" le flou obtenu.
Extrait de la documentation (cliquez pour agrandir) :
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Le test a été réalisé à une focale de 80mm en mode A (f/4) puis en mode Mise au Point Pro avec les 3 niveaux de réglages du flou.
Une première série avec un fond assez proche du sujet et une deuxième avec un fond plus éloigné.
Nota : La différence du champ couvert entre le Mode A et le Mode Pro Focus n'est pas de mon fait : l'image a été traitée telle quelle par le HS20. |
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 | Défauts relevés : |
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| Conclusion : Bien que les défauts soient peu visibles sur une image de petite taille, ils sont néanmoins présents. Lorsque le sujet visé et le fond sont trop similaire, le processus de "floutage" a tendance à déborder sur le sujet. La taille maximum des images de ce mode est M ce qui implique une perte de détails significative du sujet visé. Ce mode est à réserver à des objets fixes qui se détachent bien du fond. Cela me semble trop restrictif pour une utilisation courante. Je pense qu'il vaut mieux jouer du zoom et du mode macro. |
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Efficacité de la stabilisation | Le HS20EXR est en fait équipé d'une triple stabilisation d'image :
- une stabilisation mécanique : par translation du capteur,
- deux stabilisations numérique : l'une se contente d'augmenter la sensibilité ISO de l'appareil pour éviter le flou de bougé, l'autre, accessible en mode EXR, où l'appareil prend plusieurs photos en rafale et les assemble pour aboutir à une photo plus nette.
Pour ce premier test, je me focaliserai sur la stabilisation mécanique car elle est active dans tous les modes et n'intervient pas sur la qualité finale de l'image (comme la montée en ISO par exemple).
Une règle hérité de l'argentique indique qu'il faut shooter à au moins 1/focale pour éviter le flou de bougé. J'appelle cette vitesse, la vitesse de sécurité.
Exemple : pour un shoot à 500mm, il faut que la vitesse d'obturation soit au moins de 1/500s.
Mais les stabilisateurs ont un peu changé la donne puisqu'ils permettent généralement de gagner 2 ou 3 crans de vitesse. Ce qui donnerait pour l'exemple précédent une vitesse minimale de 1/320s ou 1/250s.
Pour ce test j'ai pris un premier cliché de référence à 720mm en mode P, sur trépied et avec le stabilisateur arrêté.
La vitesse de sécurité pour cette focale est 1/800s, J'ai donc shooté au dessus à 1/1000s (j'ai du monter à 400 ISO ce qui explique le bruit visible sur l'image).
Puis 2 crans en dessous : 1/500s.
Puis 5 crans en dessous : 1/250s
J'ai réalisé 2 photos par vitesse : 1 à mains levées, l'autre en appuie.
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Le trépied utilisé est le FANCIER FT-6662A. Un trépied au très bon rapport qualité/prix mais qui ne vaut sans doute pas un trépied carbone Gitzo ou Manfroto.
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| Conclusion : Comme sur le HS10, la stabilisation est efficace. Néanmoins, elle ne fait pas de miracles : à mains levées difficile de contrer les micro-mouvements du photographe. Lorsqu'on souhaite shooter à de longues focales, l'utilisation d'un trépied ou d'un monopode est souhaitable. Mais, comme on peut le voir sur ces clichés, en l'absence d'un de ces accessoires, l'appui contre une surface dure avec stabilisation suffit à shooter sereinement bien en dessous de la vitesse de sécurité. |
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